Somebody : Kim Young-Kwang, impressionnant en serial killer

Ce nouveau drama sud-coréen m’a soufflée ! Un rythme intense, une ambiance lourde et chargée d’électricité, pour un thriller qui sort des sentiers battus des dramas habituels. Je t’en dis plus.

L’histoire de Somebody

Dans Somebody, on suit la brillante Kim Sum (Kang Hae-Lim), la CEO de l’entreprise Spectrum, qui a lancé une appli de rencontres qui cartonne : Somebody. L’appli rencontre quelques soucis, car il semblerait qu’un criminel l’utilise pour trouver ses proies et Spectrum refuse de donner l’accès aux données personnelles de ses utilisateurs à la police. Kim Sum, qui est atteinte du syndrome d’Asperger et a du mal à se lier aux autres, est très intriguée par ce tueur. Elle décide d’essayer d’en savoir plus sur lui. Elle réussit à le rencontrer et se retrouve happée par sa personnalité magnétique, se mettant elle et ses amies en danger.

Pourquoi on regarde Somebody ?

Déjà parce qu’on a affaire à un duo de protagonistes principaux hors-norme. Une autiste, piégée dans sa routine quotidienne sans saveur, tombe sous le charme d’un tueur en série, froid et calculateur.

Ce dernier, interprété par Kim Young-Kwang, est glaçant et hypnotique. L’acteur, que j’avais déjà vu dans des rôles plus légers (Hello Me ! ou The Secret Life of my Secretary, Pinocchio que j’avais trouvé top) est bluffant dans un rôle noir dramatique. Son sourire d’habitude plutôt mignon devient ici quasi terrifiant.

Mais chaque personnage de l’histoire est ici atypique, avec une part d’ombre, notamment les deux amies de Sum : Ki-Eun (Kim Soo-Yeon), l’inspectrice en fauteuil roulant ou encore Mok-Won,(Kim Yonj-ji, que j’avais déjà remarquée dans The King, eternel Monarch) qui interprète une chamane possédée par l’esprit d’un grand Général. Le scénario est original, l’ambiance tendue et pesante, on ne peut pas prédire ce qui va se passer.

Alors attention toutefois : âmes sensibles s’abstenir. Le drama est déconseillé aux moins de 16 ans. Il comporte beaucoup de violence, de sang, et des scènes de sexes assez intenses pour un k-drama (déjà quand ils s’embrassent avant le 8e épisode, c’est fête d’habitude huhu). Il m’a fait penser à My Name pour son côté dark et sans filtre.

Somebody réalisé par Jung Ji-Woo (2022) 8 épisodes de 50 minutes à voir sur Netflix.

Tu l’as vu ? Si non, il te tente ?