Espion à l’ancienne
Dès que j’ai vu qu’il y avait une nouvelle série sur Netflix avec Ted Danson, j’ai tout de suite voulu la voir. Parce que je trouve que c’est un excellent acteur. Parce qu’il était génial dans le rôle de Michael dans The Good Place. Parce que… Ted Danson quoi !
Le pitch d’Espion à l’ancienne
Charles est un ancien professeur à la retraite. Depuis que sa femme est décédée, il ne fait pas grand-chose de ses journées. Son plus grand plaisir : découper des articles intéressants dans le journal pour les envoyer à sa fille. Cette dernière s’inquiète et lui propose de se trouver une activité. L’opportunité se présente alors, lorsqu’une détective privée le recrute pour une mission d’infiltration dans une maison de retraite de San Francisco, pour enquêter sur un vol de bijou. Sous couverture, Charles devient pour son plus grand plaisir un espion à l’ancienne.
La série est une adaptation du film chilien El agente topo (2020) et surtout… c’est basé sur l’histoire vraie de Sergio Chamy, infiltré dans une maison de retraite où l’on soupçonnait les soignants de maltraiter les patients.
Mon avis sur la série Espion à l’ancienne (A Man on the Inside)
Déjà, et c’est assez rare pour le notifier, la quasi-totalité de l’intrigue se passe dans une maison de retraite (de luxe), avec des acteurs de plus de 70 ans. Et c’est jubilatoire, parce qu’on ne nous montre pas que des personnages âgées grabataires (il y en a, évidemment). Ici, de nombreuses activités sont proposées chaque jour, sous le contrôle d’une directrice très impliquée (quel plaisir de recroiser Stéphanie Beatriz de Brooklyn 99) et il y a de quoi faire !
La série en profite pour explorer les rapports familiaux quand un membre de la famille entre en maison de retraire : Charles et sa fille, qui ont du mal à communiquer depuis le décès de la femme/mère, mais aussi ceux des autres résidents. Le commanditaire de l’enquête s’inquiète pour sa mère… à distance. D’autres ne viennent jamais à la maison de retraite. La série pointe aussi cet isolement et la solitude de certains résidents, très justement.
Mais à l’origine, Un espion à l’ancienne est une comédie et il est vrai qu’on s’amuse plutôt. Surtout avec le personnage de Charles, un peu largué dans son rôle d’espion, qui multiplie les maladresses, a souvent tendance à oublier sa mission mais qui est aussi hyper attachant. Évidemment, cette enquête va lui permettre aussi de rencontrer de nouvelles personnes, de tester de nouvelles activités, de se lier d’amitié… Malgré les remontrances de la détective qui l’aimerait plus concentré !
Bref, la série est plutôt légère et amusante, bien jouée. Et les petits clins d’œil à the Good place font bien plaisir : on y croise notamment deux acteurs de la série . Et, je ne l’avais pas vu, mais dans le dernier épisode, Michael donne une conférence et on y voit de dos Krysten Bell dans le pull emblématique de The Good place) !
Ma note : 8/10
Espion à l’ancienne (2024) – 8 épisodes Netflix – Avec Ted Danson, Mary Elizabeth Ellis, Lilah Richcreek, Stéphanie Beatriz, Stepphen McKinley, etc.