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5 raisons de regarder She was pretty

She was pretty est une petite série coréenne de 16 épisodes d’une heure (le format classique des K-dramas ou K-romance). Tournée en 2015, la série est plutôt drôle et se passe dans la rédaction d’un magazine de mode. Encore une occasion pour moi d’en apprendre plus sur la culture coréenne, mais aussi de profiter d’une comédie romantique moins caricaturale qu’elle n’y parait.

Le pitch de She was pretty

bande annonce She was pretty

On suit les périples de Kim Hye Jin (Hwang Jang Eum), une trentenaire un peu à la ramasse niveau job et qui manque de confiance en elle. Elle vient tout juste de dérocher un stage dans une grande entreprise quand son meilleur ami (et premier amour) d’enfance Ji Seong Jun (Park Seo Joon) la recontacte après 15 ans pour la revoir. Enfant le timide et potelé Sung Joon et la très jolie et douce Hye Jin était inséparables.

Le jour J, quand il la croise, il ne la reconnaît pas. Elle se rend compte qu’elle a énormément changé et n’ose pas le confronter, de peur de le décevoir.

D’autant que l’ancien ado rondouillard qu’il était s’est changé en mec canon !

Elle décide donc de lâcher l’affaire et envoie sa meilleure amie à sa place (la très jolie Ha Ri). Sa mission : se faire passer pour elle et l’éconduire gentiment, avec un bobard. Un peu triste, Hye Ji se dit que c’est pour le mieux. Sauf que le lendemain, elle le recroise à son travail et se rend compte qu’elle va devoir passer 3 mois à le côtoyer au quotidien.

5 raisons de regarder

Comme la protagoniste travaille pour un magazine de mode, on pense souvent Au Diable s’habille en Prada, ou même au Destin de Lisa (en nettement mieux joué huhu). C’est très sympa de voir les coulisses du magazine et sa rédac chef excentrique, et de comprendre que ce n’est pas toujours paillettes et mannequins à gogo. Pour avoir travaillé en presse, j’ai retrouvé pas mal de similitudes avec ce que j’ai pu vivre, le stress des bouclages notamment !

1- Le quiproquo en ressort comique

Forcément, tu te doutes bien que tous ces mensonges vont créer quelques situations bien cocasses. D’autant que dès le début, Seong Jun prend la nouvelle stagiaire (Hye Jin, donc) en grippe et lui en fait voir de toutes les couleurs, sans se rendre compte que c’est son amie d’enfance.

2- Des personnages attachants

L’intéressant dans She was pretty c’est que les personnages sont certes parfois caricaturaux (c’est très courant dans les dramas corééns) mais pas que. Chacun a une part d’ombre, de folie aussi. Hye Jin par exemple est souvent drôle malgré elle, car très naïve et romantique. J’aime qu’elle s’extasie sur les petits bonheurs du quotidien.

Elle est aussi très maladroite ce qui en fait quelqu’un de vrai, mais elle a aussi un côté volontaire et généreux, optimiste.

Sung Joon lui a un rôle de patron froid, qui ne prend pas de pincettes pour dire ce qu’il pense mais a également un bon fond, qu’il a enfouit sous tout un tas de responsabilités. Et que Hye Jin est peut-être la seule à pouvoir faire dépoussièrer.

Enfin, le personnage le plus intéressant pour moi, qui donne vraiment un côté en plus à la série est celui de Kim Shin Hyuk ,un journaliste du magazine The Most à l’humour ravageur.

Il s’entiche rapidement de Hye Jin, et c’est vraiment le pote idéal. Il est interprété par une personnalité connue en Corée, car il fait partie du groupe Super Junior et il est ultra charismatique !

3- L’amitié en fil rouge

La série met donc clairement le focus sur l’amitié : celle de l’enfance, entre Hye Jin et Seong Jun, qui a aidé le jeune garçon à ne pas sombrer enfant après la mort de sa mère.

Il y aussi l’amitié entre Hye Jin et Ha ri. Une amitié sororale très forte, qui m’a rendue jalouse : jamais je n’ai été aussi proche d’une amie ! J’ai trouvé sympa qu’elles s’appellent entre elles ma petite femme / mon petit mari.

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Sans oublier l’amitié entre Hye Jin et Shin Hyuk, même si rapidement le journaliste se rend compte qu’il a des sentiments pour elle, il reste présent à ses côtés pour l’aider jusqu’au bout.

Des amitiés qui ne sont donc pas de tout repos.

4- La trahison et le mensonge

Alors certes, on a le mensonge du début, à cause du manque de confiance de Hye Jin, qui pousse sa copine Ha Ri à prendre sa place. Ce premier mensonge est la trame de fond de toutes les embrouilles qui suivent : le fait que Seong Jun ne puisse pas reconnaître Hye Jin au magazine, vu qu’il est persuadé que Ha Ri est la vraie Hye Jin. Et même quand il se pose des questions, ça lui paraît incompréhensible et le rend à moitié chèvre.

Mais aussi le fait que Ha Ri va retomber par hasard sur Seong Jun, et craquer sur lui, sans jamais parvenir à lui avouer qu’elle n’est pas celle qu’il croit…. Ni pouvoir dire à Hye Jin qu’elle fréquente son amour de jeunesse dans son dos. Bref, tout le monde a un secret à cacher.

5- Enfin des baisers un peu passionnés

Qui d’ailleurs laissent suggérer plus. Ce qui est très rafraîchissant car dans la plupart des K-romance que j’ai déjà pu voir, les coréens restent ultra prude sur la représentation de l’amour et encore plus du désir. Ici, les baisers sont francs, passionnés et laissent imaginer plus.

Par contre, si tu es fan de K-dramas, dis-moi un truc… Tu ne trouves pas qu’ils picolent tous comme des trous ?

She was Pretty, 16 épisodes – Netflix

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