Les matins (sans) chagrins
Chaque jour, je pars au travail le cœur fendu en deux, et pour tout te dire la matinée démarre difficilement. Dur de partir en laissant ton enfant pleurant, hurlant « Mamaaaaan ». J’en ai parlé déjà içi et là.
Tout le monde me disait que ça allait passer. Enfin presque tout le monde. Et bien il faut croire que c’est en train de se faire.
Mercredi, elle a accepté de me laisser partir, en m’envoyant des bisous répétés de loin.
Jeudi, après une séance de câlin/bisous partout, elle m’a aussi laissée partir sans pleurs dès que l’atsem est arrivée dans la classe.
Juste après qu’un gamin (un moyen, tsss) soit venu la voir en disant « Crevette, tu fais comme hier, tu ne pleures pas et tu ne me casses pas les oreilles »
#Regardnoirdemamanpanda
Mon ami je te le dis.
Le vent de l’espoir s’est levé.
Je m’accroche à mon drapeau de la résilience et je tiens bon. Ca va continuer. Je le sens (en fait j’en sais rien mais comme je suis pas du genre à prier, je m’accroche à ce qui passe.)
A suivre 🙂
Un commentaire
anne laure
on y croit avec toi…