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Ces femmes croisées à l’hôpital
Depuis que j’ai appris que j’avais une maladie auto-immune, j’ai fait plusieurs passages à l’hôpital. Dans mon « malheur », j’ai eu de la chance. Ma maladie est très gênante au quotidien : contrôle permanent des plaquettes par des prises de sang (compliquées car mes veines sont très fines et profondes), tests de médication sans succès, passage à l’hôpital pour me passer en perf’ le seul médicament qui fonctionne… Mais au jour le jour, je ne souffre pas. Aussi durant ces derniers mois, j’ai eu beaucoup de temps pour penser à ceux qui souffrent. Les personnes de mon entourage, qui ont (et ont eu) à combattre la maladie, la souffrance. Qui ont…
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A plat !
Je ne suis pas très présente en ce moment, et j’en suis désolée. Mais je me sens à plat. Pour quelqu’un de dynamique comme moi, la gestion de la maladie est très compliquée. Je me sens diminuée, privée de moments en famille (je délègue à l’homme les sorties au parc, parce que les rares fois où j’y vais je rentre vidée). J’ai tentée cette semaine deux sorties (mon arrêt maladie autorise les sorties sans restrictions) mais sincèrement, même si j’étais ultra contente de voir les copains et les copines, je me suis sentie complètement décalquée le soir. Ça m’a quand même fait du bien et j’ai reçu des témoignages super sympas.…
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Quand c’est elle qui nous rapproche
Dernièrement j’ai eu beaucoup d’émotions comme tu le sais. Un second passage à l’hôpital, plus éprouvant que le premier. Qui m’a laissée à terre. Le coeur brisé. Avec la pente à remonter. Le retour à la maison n’a pas été facile vendredi soir. Devant ma 4 ans, faire ma forte, comme si ça allait. Malgré tous ces bleus et ces douleurs encore à vif. Pour elle. Je lui ai expliqué ma tristesse, ma fatigue, elle l’a vu de toutes façons depuis un mois. Je lui ai dis que je l’aimais, que ça allait maintenant. Que normalement il n’y aurait plus d’hôpital. On s’est regardé avec l’homme. On a espéré que…