BD & Mangas,  Séries & Ciné,  Sorties Kid Friendly

Le grand Magasin #Animé

Le plus grand rêve d’Akino est sur le point de se réaliser : aujourd’hui, c’est son premier jour en tant que concierge du Grand Magasin Hokkyoku. Tiré du manga La Concierge du grand magasin de Tsuchika Nishimura, l’adaptation de YoshimiItazu est très fidèle à l’histoire d’origine. L’animé, très familial, met en évidence les espèces animales disparues ou en danger.

L’histoire

bande annonce

Akino est l’apprentie concierge d’un grand magasin vraiment spécial : les clients y sont tous des animaux. Sa mission : travailler dur pour satisfaire toutes leurs demandes… même les plus surprenantes !

Avec tact, sourire et sincérité, Akino amadoue peu à peu les clients les plus difficiles, et prend ses marques dans cet étrange établissement, où les animaux sont rois, notamment les VIA (Very Important animaux). Chaque jour, elle rencontre de nombreuses créatures, dont certaines sont en voie d’extinction, et se démène pour résoudre leurs différents problèmes ou les accompagner dans leurs projets personnels.

Un vison de mer à la recherche d’un cadeau pour son père (et son père d’un cadeau pour elle), un loup de Honshi qui réfléchit à la meilleure façon de demander sa petite amie en mariage, un petit lion de Barbarie qui recherche un parfum pour la fille qu’il courtise… Quelle que soit la demande, Akino est sur le pont.

Notre avis

Nous sommes donc allés voir le film en avant-première en famille. Crevette, 11 ans, a beaucoup aimé l’histoire, même si le traitement de l’animé diffère des animés qu’elle a l’habitude de regarder (plus modernes, dirons-nous). Comme Akino est très maladroite et apprend sur le tas les codes du magasin, le film est léger et drôle.

L’animé traite notamment des questions de surconsommation, et du nécessaire besoin de préserver la biodiversité pour éviter la disparition d’espèces d’animaux. Pour ma part, j’ai aimé le film, tout en étant interpellée par plusieurs points : on pointe la surconsommation tout en montrant… la surconsommation des animaux eux-mêmes. On sent l’ironie sur la société de consommation en attribuant aux animaux des désirs matériels typiquement humains, accentués par une représentation anthropomorphique.

Autre point qui m’a un peu dérangée, le traitement de l’employé par les animaux, tout autant que par le patron décrit comme zélé, qui apparait n’importe où pour lui hurler dessus, est à la limite du harcèlement. Reste qu’on parle ici de la société japonaise, mais l’œuvre originale date de 2017 et manque sur ces points d’un peu de modernité selon moi.

Il n’en reste pas moins que c’est un animé plutôt original, souvent émouvant (la scène avec le Mammouth qui parle de sa défunte femme est très tendre et pleine d’émotions. Je te conseille d’apporter quelques mouchoirs).

Long-métrage d’animation de Yoshimi Itazu · 1 h 10 min

Collaboration commerciale non rémunérée – Places offertes par Art House Films

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.