
GLASS HEART : mon drama préféré de l’année
Un drama musical japonais avec Takeru Satoh, Yu Miyazaki, Keita Machida, Jun Shison et Masaki Suda m’a complètement hypnotisée ! Il y a des séries comme ça, où tu sais dès le premier épisode que tu ne veux PAS que ça finisse un jour. Comme un excellent livre dont tu n’arrives pas à lire les dernières pages.

Le pitch du drama Glass Heart
Le jour où Akane Saijo décide d’abandonner définitivement la batterie, après une série de refus et d’auditions ratées, le destin frappe à sa porte. Le génie musical Naoki Fujitani, qui travaillait jusqu’à présent dans l’ombre, lui propose d’intégrer son nouveau groupe. Fascinée, Akane décourve un tout nouveau monde et entre alors dans une spirale un peu folle de travail acharné pour se dépasser. Mais elle se heurte à ses propres limites, et à des membres du groupe exigeants. Elle part en quête de son propre son, et cherche à tout prix à se transcender. Parviendra-t-elle à faire sa place au sein de ces musiciens de talent ?
Pourquoi on regarde Glass Heart ?

Pour mille raisons ! L’histoire nous tient en haleine. À travers les yeux de la jeune Akane, on découvre le milieu de la musique japonaise, ses requins, sa compétition (mention spéciale pour le personnage de Toya Shinzaki (Masaki Suda) le chanteur du groupe rival) et ses coups bas.

Mais aussi toute la beauté de la composition musicale de Naoki, complètement immergé dans son monde, et ne s’encombrant pas de pincettes avec son entourage. Il blesse, sans remord, porté par sa passion. Mais sous son aspect brut et dénoué d’empathie, son esprit bataille avec son cœur.
- La musique est géniale : un J -Rock teinté de sonorités jazzy, portée par la voix de Takeru Satoh (c’est d’ailleurs bien l’acteur qui chante sur scène)
- Les plans sont magnifiques et poétiques (comme ce plan où la pluie tombe sur le parapluie)
- Le rythme passe d’une scène musicale intense à un échange entre personnages tout en retenue, centrée sur le souffle, les regards, les non-dits
- Les acteurs sont ultra-justes : Yu Miyazaki transcende Akane, fragile dans la vie, et pourtant si forte derrière sa batterie. Takeru Satoh incarne un Naoki poétique, décalé, qui ne vit que pour sa musique, avec sa voix presque chuchotée qui se métamorphose derrière son micro ou son piano. À noter : tous les acteurs ont suivi un training intensif pour être crédible derrière leurs instruments, que ce soit Akane, ou Sho Takaoka (Keita Machida) à la guitare, Kazushi Sakamoto (Jun Shison) aux claviers.
La série est sauvage, chaotique, toute en poésie. Le fil rouge de la romance devient anecdotique. Mais clairement, cela m’a donné envie de lire le manga de WAKAGI Mio dont le drama est tiré. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été autant secouée par un drama et ça fait du bien !

Glass Heart (2025) 10 épisodes de 50 min à voir sur Netflix

