Bien être,  J'ai testé

Mon premier vol en parapente

Il faut savoir qu’au fond de moi je suis un peu casse-cou 🙂 Et encore, je l’étais plus avant d’être maman ! J’ai toujours rêvé de faire un saut en parachute par exemple. En me disant : le parachute, mais jamais le saut à l’élastique.

Un jour, aux Solidays…

Alors que la grue pour sauter à l’élastique était ouverte le matin uniquement aux bénévoles (on l’a fait 5 ans de suite !), va savoir pourquoi quand mon pote Mathias m’a demandé de l’accompagner (saut en duo) j’ai dit oui. T’aurais vu la tête de mon mec (on n’était pas encore mariés à ce moment-là :p). Mais bon, à sa décharge, moi-même je n’ai pas trop compris pourquoi j’avais dit oui ce jour-là… Mais je n’ai pas regretté. J’ai adoré le saut. Et ça a débloqué un truc en moi. Comme si à partir de là, j’étais capable de tout faire. 

Lors de notre voyage de noces en Nouvelle Zélande, j’ai voulu remettre ça à Queenstown car c’est là qu’a été inventé le bungy, mais finalement on a fait du rafting. C’était kiffant aussi ! 

 

Et puis le parapente

Bref. Nous voilà donc en vacances cet été à Peyragudes, dans les Hautes-Pyrénées. A peine arrivés, la première chose  que l’on voit de notre fenêtre, outre la magnifique montagne, ce sont les parapentes. On les observe un moment fascinés, et l’homme me dit : Ca te tenterait pour ton anniversaire ? 

Je n’ai pas su répondre. Et puis le dimanche, à la réunion d’accueil, toutes les personnes qui proposaient des activités dans le coin sont intervenues, pour nous parler en détail de leur proposition et Jean-Luc Sarrat a parlé du parapente. Quand il a dit : « Qui veut en faire un tour », à la fin, l’homme m’a regardée. J’ai levé la main. C’était parti !

 

Tu as le mal de coeur en voiture ? 

Le rendez-vous a été pris le mardi matin. Je devais passer en premier, parce que j’ai le mal des transports et Jean-Luc pensait que je serais moins ballotée. On s’est donné rendez-vous en bas du télésiège, il faisait super beau. J’étais anxieuse mais contente. La montée était chouette.

Parapente

Arrivés en haut, on a tourné pas mal, car Jean Luc mettait des flammeches pour voir d’où venait le vent. Et  à vrai  dire, il ne venait pas vraiment. Je le voyais sceptique. 

On a préparé le matos (enfin surtout lui). 

Parapente Parapente

 

Il m’a briefé. Sur la vidéo (je t’épargne ça), on m’entend souffler un peu de trouille, et la voix de l’instructeur qui me dit « quand la voile monte, tu ne t’assieds pas, tu continues à courir ». Ok.

Parapente avec Jean Luc Sarrat

C’est le moment, on commence à courir. Et là je me sens tirée en arrière, et.. je tombe. On s’est gamellé comme jamais. Sur le moment je n’ai pas senti grand chose. Juste que j’étais trempée car l’herbe était toute mouillée. Après j’ai eu les bleus, mal au coude… Lui aussi a eu mal au dos. 

On a décidé de ne pas retenter le jour même : pas assez de vent. Il a regretté de ne pas avoir assez pris en compte que je n’étais pas un poids plume :p 

bref, je suis redescendue dans le télésiège, toute merdeuse, la larmichette à l’oeil d’autant que l’homme et Crevette m’attendaient au point de chute en voiture. J’ai textoté et ils sont venus me chercher en bas du télésiège. Déprimée parce que j’avais l’impression que c’était uniquement ma faute.

 

#essai 2

Deux jours plus tard, Jean-Luc m’appelle au téléphone. « Allez Audrey, motivée on va y arriver et tu vas faire un super vol ». Je te cache pas que j’avais du mal à dormir depuis deux jours. J’appréhendais à mort et puis je me suis dit : « C’est comme le cheval : si tu ne remontes pas tout de suite tu ne remonteras jamais ». Je me suis fait un peu violence. Je ne voulais pas rester sur un foutu échec. 

La, c’est important, c’est ce que dit le moniteur qui compte. Il m’a motivée, coachée à mort. « Il n’y aura pas d’autre chute, aujourd’hui y’a plein de vent ». On est partis d’ailleurs. Il s’est excusé d’avoir mal jugé la première fois. Bref, ma culpabilité est partie peu à peu.

Loudenvielle 

 

Le second spot était bien ventu. Et surtout, gros rdv de parapentiste.

parapente Loudouvielle préparation voile

J’ai pu en voir décoller plusieurs avant de partir moi-même et comprendre qu’au moment où la voile se gonfle, logiquement, on est attiré à l’arrière. Et qu’il faut lutter contre. Ah ben voila.

Lac de loudenvielle

On s’est attachés. Il m’a encore dit quelques paroles d’encouragement, et on a couru. J’ai senti la voile se gonfler. J’ai lutté contre la tendance à partir en arrière et… on s’est envolés. Si facilement que je n’en suis pas revenue. Et après, et bien… j’ai juste kiffé.

parapente Loudouvielle

Je te mets la vidéo, je te préviens ça bouge et j’ai pas pensé à filmé en horizontal 🙂 Mais rien que de la regarder, ça me renvoie la haut ! j’espère que ça te donnera envie !

 

Merci à Jean Luc Sarrat pour sa bonne humeur et sa pédagogie.

Et merci à l’homme pour m’avoir offert ce chouette cadeau. Rien de tel que des expériences incroyables comme ça en cadeau. 

 

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