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DoDoSolSolLaLaSol : une k-romance musicale et attendrissante

Cela faisait quelque temps que le titre de cette série m’avait attirée sur Netflix, mais je n’étais pas encore laissée tentée (peut être à cause de la vignette ultra kitch, cf photo d’illustration de l’article, huhu). C’est chose faite, et je ne regrette pas : elle s’avère être une série légère, profondément humaine et très plaisante à regarder.

Le Pitch de DoDoSolSolLaLaSol

bande annonce

Rara (Go A-ra que j’avais déjà beaucoup aimé dans Hwarang) est une jeune femme que la vie a gâtée jusqu’à présent. Issue d’une famille riche, elle joue du piano depuis son enfance pour faire plaisir à son papa et accepte même de bonne grâce un mariage arrangé. Sauf que le jour J, non seulement elle se fait plaquer devant l’autel, mais son père se retrouve à l’hôpital. Elle découvre alors que sa famille est ruinée, sa maison vendue… et se retrouve à la rue. Elle reçoit alors un message d’un fan, appelé DoDoSolSolLaLaSol (les premières notes du célèbre air « A vous dirais-je Maman », qui a une importance dans le film) qui l’invite à le rejoindre dans la petite ville d’Eunpo. Sans réfléchir, elle fonce avec sa voiture. Elle a alors un accident qui met Jun (Lee Jae Wook, déjà vu dans Extraordinary You) sur sa route., un garçon renfermé et taciturne, qui semble cacher des choses. Alors commencent leurs péripéties.

Une série simple, mais agréable à binge watcher

Le scénario est plutôt simple certes. Comme toujours, on a le plaisir de suivre plusieurs intrigues parallèles, mais toutes ont un point commun : Rara, qui sans rien remarquer fait graviter autour d’elle plusieurs satellites (avec des intentions plus ou moins sympathiques). Ici, pas de gros drames, pas d’action à tire-larigot, mais des scènes de vie plutôt joyeuses, qui permettent de passer un bon moment.

Bien sûr l’attrait romantique entre Rara et Jun est le fil conducteur de la série et lui donne un peu de piment.

Rara Poulain

Rara m’a fait penser à Amélie Poulain : elle a ce côté naïf qui peut irriter au premier abord, mais qui finalement nous fait fondre. Car en fait, elle est juste totalement larguée, après avoir été sur–gâtée toute sa vie. Elle a aussi un super pouvoir : elle ne voit que le bon chez les autres, et peu à peu elle apporte la joie autour d’elle. Par petites touches, comme un peintre, elle met du baume dans les cœurs, à coup de notes blanches et noires (je suis très lyrique aujourd’hui).

Comme Rara décide d’ouvrir une école de piano, on assiste à beaucoup de scènes de piano, qui sont hyper crédibles (et m’ont donné envie de m’y remettre !). La BO est donc rythmée par des classiques qu’on prend plaisir à redécouvrir. D’ailleurs chaque épisode a pour titre le nom d’une chanson classique bien connue (Da Capo, Plaisir d’amour…).

Mais…. une fin décevante

C’est le vrai GROS bémol de cette série (pour rester dans le monde musical) de 16 épisodes. À partir de l’épisode 12, je trouve qu’on assiste à des rebondissements plutôt inutiles, qui plombent un peu le scénario. On comprend un peu plus tard certaines incohérences qui sont éclaircies mais bon… Attention, SPOILER.

SPOILER : Que dire de la fin ? Dans l’épisode final, on apprend la mort de l’un des personnages principaux, tout le monde très triste, se remémorant les derniers instants passés avec lui. Pour moi, l’épisode terminait bien la série, sur une note plus sombre certes, mais cohérente. Sauf, qu’aux 5 dernières minutes, le scénariste nous présente un nouveau rebondissement complètement irréaliste. Bref, ça m’a sincèrement gâché le sentiment agréable de la série qui reste tout de même un chouette divertissement.

Tu l’as vu ? Tu as pensé quoi de la fin ?

DoDoSolSolLaLaSol (2020)- 16 épisodes d’1h – à voir sur Netflix.

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