Le rose & moi

Avant d’être maman, j’avais une réelle aversion pour le rose. Pas parce que je rejette la nanaïtude qui est en moi,  mais parce qu’entre le rose et moi, y’a du passif.

Quand j’étais enfant, ma chambre était rose. Vraiment. Rideaux, je crois même me rappeler dessus de lit. Les murs, très jolis au demeurant, affichaient des vignettes charmantes dessinées et vintages mais… roses.

Ajouter à cela une grand-mère qui m’achetait beaucoup de vêtements et bibelots en tout genre de ladite couleur, et vous retrouvez une gamine de 10 ans en total toomuchitude rosesque. Mes parents ont senti le vent tourner, et un jour, en rentrant de vacances, j’ai retrouvé ma chambre transformée en parfait nid pour ado : papier peint type grafitti noir, rouge et blanc, meubles noirs, touches de rouge en déco… LE PARADIS.

Depuis, le rose et moi, c’est plus qu’épisodique. A la rigueur une touche de fluo, de vieux rose ou de magenta, mais sus au rose tendre et enfantin.

Et puis j’ai eu Crevette. Au début, j’ai bien tenté de résister, faisant entendre à l’entourage que si on pouvait éviter le rose, hein, merci. Mais bon, même si on a pas mal de choix aujourd’hui côté couleur pour fille, il faut bien avouer que le rose prédomine. Peu à peu, j’ai commencé à l’habiller avec ces vêtements roses offerts. Faut bien avouer qu’elle est trognon en rose (bon dans toutes les couleurs, c’est une beauté ;-p). Jusqu’au jour où je me suis surprise moi-même à acheter des vêtements roses pour elle. A prendre plaisir  à l’habiller en cette couleur.

Et j’ai poussé même le vice à l’utiliser comme couleur dominante sur mon futur site (vous devriez le découvrir courant septembre 😉

Bref, je crois bien que ma fille m’a réconcillié avec le rose.