
Review dramas vus en Septembre 25
Ce mois-ci, une sélection 100% Netflix, car je n’ai accroché sur aucun titre VIki ou Prime (si ce n’est la version Japonaise de Epouse mon mari qui m’a un peu déçue) récemment ! Voici donc ma review de 4 dramas (2 japonais et 2 coréens) vus le mois dernier. Je n’ai pas trouvé les bandes-annonces en VOSTFR mais je te les ai mises en VO pour que tu te fasses une idée. Évidemment, sur Netflix les sous-titres français sont dispo 😉
Le dressing de Cendrillon (2025)

Le pitch : Haruka Fukunaga, une jeune femme débarquant de sa province, arrive à Tokyo pour ses études. Son manque de confiance en elle l’empêche de trouver sa place au milieu des étudiants. Elle trouve un job dans un restaurant et a un crush sur son collègue Keisuke Kurotaki, mais n’ose pas lui avoer ses sentiments. Elle rencontre alors la belle et mystérieuse Hikaru, à la pointe de mode et cette deernière accepte de lui donner des conseils pour se sentir plus jolie. Mais Hikaru s’avère ne pas être celle que Haruka pensait…
Mon avis : comme souvent, ce drama est tiré d’un manga écrit et dessiné par la mangaka Yakana Wanai. J’ai trouvé le pitch plutôt original : Hikaru s’avère tout simplement être un garçon qui aime s’habiller en fille. IL aime la mode, le maquillage… Et s’attache rapidement à la naïve mais très sincère Haruka. Si la jeune femme n’est pas sûre d’elle, elle est plutôt sensible et intelligente. J’aime sa façon d’aborder la question du travestissement d’Haruka. Le duo fonctionne bien, c’est assez drôle et les épisodes passent même un peu trop vite à mon goût.
Ma note : 8/10
Le dressing de Cendrillon, 12 épisodes de 20 min à voir sur Netflix avec Ichika Osaki, Leo Matsumoto, Rintaro Hachimura, Yuna Mito…
La grammaire de l’amour (2025)

Le pitch : Manami est enseignante dans une école catholique pour jeunes femmes. Elle n’est pas particulièrement appréciée par ses élèves et a bien du mal à se faire respecter. Peu heureuse dans la vie, elle a tendance à se laisse dicter sa vie par son entourage. Suite à problème avec l’une de ses élèves, elle rencontre Kaoru, qui travaille comme hôte dans un club et accepte de lui apprendre à lire et à écrire. La situation suscite de vives critiques au sein de son travail et met Manami en difficulté. Quant à sa famille, très traditionnelle, elle essaie de la forcer à accepter un mariage arrangé.
Mon avis : je reste perplexe sur ce drama. D’un côté, j’ai aimé la tenacité de Manami qui souhaite sincèrement aider Kaoru à progresser. D’un autre côté, j’ai vraiment du mal avec la culture japonaise : la pression de la société sur Manami, que ce soit son père (violent) qui veut tout diriger ou l’ingérence de l’école et des parents d’élèves dans sa vie. Ne connaissant que peu la culture japonaise, je ne sais pas si cet aspect est représentatif de ce que vivent les jeunes japonais aujourd’hui, mais si c’est le cas, c’est plutôt flippant !
D’un autre côté, j’ai eu du mal à trouver crédible le rapprochement entre ces deux personnages. Certes, la trope des opposés qui s’attirent est un grand classique, mais je ne sais pas si c’est l’histoire elle-même ou le jeu des acteurs, mais ici, ça sonne faux.
Malgré tout, j’ai trouvé l’histoire de Kaoru intéressante : le jeune homme est dyslexique (la dyslexie qui entre parenthèse a l’air peu connue au Japon dans le drama – Manami découvre totalement le problème grâce à son collègue). Il s’est senti rejeté par le système éducatif et, en partie à cause de son histoire familiale compliqué, a fini hôte dans un bar, usant de ses charmes pour faire payer un maximum les femmes en alcool et en cadeaux. On sent qu’il s’est résigné à vivre une vie de futilité, jusqu’à sa rencontre avec Manami, la première personne à croire en lui. Et cet aspect-là de l’histoire est selon moi le plus intéressant du drama.
Ma note : 6/10
La grammaire de l’amour (2025) – 12 épisodes de 55 min à voir sur Netflix avec Fumomu Kimura, Raul, Ayumu Nakajima, Minami Tanaka…
The King ‘s Affection (2021)

Le pitch : lorsque l’épouse du prince héritier donne naissance à des jumeaux, un garçon et une fille, le roi y voit un mauvais signe et ordonne que la fillette soit exécutée. Ne se résolvant pas à tuer sa propre fille, la princesse fait croire à sa mort et l’envoie vivre hors du palais. Mais lorsque son frère, le jeune prince, meurt, assassiné, elle décide de fait revenir la jeune fille pour éviter le scandale. Elle lui demande de se faire passer pour le prince héritier et de cacher sa véritable identité. Des années plus tard, la jeune femme se fait toujours passer pour son frère, vivant une vie qui n’est pas la sienne, dans la peur quotidienne de se faire prendre. On lui attribue alors un précepteur très séduisant, qui lui rappelle sa vie d’avant et elle va avoir bien du mal à cacher ses sentiments.
Mon avis : je n’ai pas encore fini le visionnage (20 épisodes d’une heure, c’est long !) d’autant que le rythme de la série est quand même un peu lent. C’est un drama historique (ce n’est pas mon thème de prédilection) qui se passe sous Joseon, mais l’ensemble est assez satisfaisant. L’histoire tient la route, et les acteurs sont plutôt bons. Malgré tout, je sais déjà qu’il ne fera pas partie de mes coups de cœur, car ça manque de rythme et de rebondissements. Cela confirme cependant que j’aime vraiment les dramas avec Rowoon (de SF9) et que Park Eun-Bin est vraiment une actrice touchante et juste dans son jeu. D’ailleurs, pour la petite anecdote people, les deux acteurs se sont mariés cet été après une longue relation cachée ! Comme quoi leur alchimie à l’écran n’est pas du fake.
Ma note : 7/10
The King Affection (2021) 20 épisodes d’1H à voir sur Netflix avec Park Eun-Bin, Rowoon, Nam Yoon-SU, etc.
Bon appétit your majesty (2025)

Le pitch : Yeon Ji-young est une cheffe passionnée, entièrement tournée vers son rêve de décrocher trois étoiles. Déterminée et perfectionniste, elle consacre son quotidien à la haute gastronomie. Mais un événement inattendu bouleverse tout, elle se retrouve soudain transportée 500 ans dans le passé, au cœur des cuisines royales d’un ancien royaume.
Mon avis : on finit en beauté avec mon coup de cœur du mois ! Pourtant l’histoire est un classique des dramas : une personne transportée dans un monde qui n’est pas le sien et doit s’adapter en attendant de pouvoir revenir dans son temps. Pourtant, dès le premier épisode, j’ai su que j’allais adorer cette série. Le personnage joué par Yoona (qui a fait d’énormes progrès en tant qu’actrice depuis K2, où c’était vraiment la cata) est très drôle, et reste toute la série ultra-anachronique. Elle garde ses expressions et mimiques so 2025 qui tranchent évidemment à l’époque Joseon et provoquent des réactions très contrastées chez ses interlocuteurs.

Si les épisodes sont un peu redondants sur la forme (un nouveau plat est mis en lumière à chaque épisode, provoquant chez le roi et ses congénères des réactions un peu intenses), et notamment le concours de cuisine avec la délégation chinoise qui prend plusieurs épisodes, l’intrigue est bien menée. Inspiré d’un fait réel : le roi tyran était en effet un fin gourmet, le scénario apporte iun peu de fantaisie avec cette touche fantastique du voyage dans le temps. Évidemment, on retrouve les complots au sein du palais, le trope ennemy to lover… ça reste classique. Mais c’est assez délicieux (oh ca va) de voir la cheffe réaliser des recettes d’aujourd’hui en mode traditionnel Joseon, et l’impact que cela peut avoir sur la relation qu’elle entretient avec le roi. On le voit évoluer à travers les épisodes et c’est vraiment sympa.
***** ATTENTION Spoiler ***** : mon seul bémol, c’est cette fin un peu alambiquée qui n’explique rien et use la ficelle scénaristique du « on ne vous dit pas, c’est un secret ». Cela a déçu d’ailleurs pas mal de fans, si j’en crois les commentaires sur les réseaux ! Mais bon, rien que pour voir Lee Chae-Min en costume, ça vaut le coup 🙂
Ma note : 9/10
Bon appétit your majesty (2025) 12 épisodes d’1H à voir sur Netflix avec Yoona, Lee Chae-Min, Kang Han-na, Oh Euui Sik…
Tu les as vus ? Quel est ton préféré ?

