
Cher Hongrang
Ah mes amis, quelle pépite ! Et pourtant, je ne suis pas une grande fan des kdramas historiques mais j’ai vraiment adoré celui-ci. Et ça faisait un moment qu’un drama ne m’avait pas autant accrochée ! Je te dis pourquoi !
Le pitch de Cher Hongrang (Dear Hongrang)
À la fin de la dynastie Joseon, la riche famille de marchands d’art Sim vit un drame : leur jeune fils disparait un beau matin sans laisser de traces. Des années plus tard, la famille a bien changé. La mère a sombré et se drogue pour oublier le passé, harcelant sa belle-fille au passage. Le mari en a profité pour mettre la main sur le commerce de l’art de la famille de sa femme et a adopté un jeune homme, pour « remplacer » son fils et surtout reprendre sa suite lorsqu’il arrêtera de travailler.
Régulièrement, de jeunes hommes se présentent et essaient de se faire passer pour Hongrang, convoitant la richesse familiale. Tous sont désavoués. Jusqu’au jour où se présente un homme qui pourrait, cette fois, être le vrai fils de la famille, Sim Hong Rang. Or ce dernier n’a aucun souvenir de son enfance. Sa demi-sœur, Jae I, qui a toujours été attachée à Hong Rang, est persuadée que c’est égalememnt un imposteur. Depuis la disparition de son frère, elle n’a cessé de le chercher et est déterminée à découvrir la vérité. Elle se met donc à enquêter sur cet imposteur pour dévoiler la supercherie. Peu à peu, d’autres mystères commencent à se dévoiler.

Ce que j’ai aimé
Adapté du roman Tangeum : Swallowing Gold, la série a un rythme très intense qui ne laisse pas le spectateur respirer. Chaque protagoniste a vécu son propre drame personnel, entremêlant donc des histoires fortes. Au fur et à mesure où on en apprend plus sur Hong Rang se dévoilent également toutes les histoires des autres. Cet enchevêtrement d’histoires plutôt dramatiques contribuent à faire monter l’intensité à chaque épisode. Au milieu de cette famille plus que dysfonctionnelle, où chacun fait du mal à l’autre, que peut-il en ressortir de bon ? La tension entre Hong rang et Jae Hi, et la haine des débuts peut-elle révéler plus ? Hong Rang est-il le vrai frère de Jae Hi ? Et si non, que recherche l’homme ?
Le casting est excellent : je n’ai jamais été une grande fan de Lee Jae Wook, mais je l’ai trouvé très juste dans le rôle de Sim Hong Rang. Il a un vrai don pour faire passer les émotions et le duo frère/sœur qu’il forme avec Jo Bo Ah (Jae Hi) est très efficace. L’actrice principale incarne une jeune femme intelligente qui a appris à survivre avec une belle-mère cruelle et un père indifférent. Elle n’a eu de cesse de rechercher son demi-frère. Sa relation avec son frère adopté Mu Jin (joué par Jung Ga Ram) l’a sauvée, mais elle ne voit pas que celui-ci nourrit des sentiments ambigus pour elle. Chaque lien, chaque relation a donc un rôle à jouer dans ce drame historique.

La photographie de la série est également superbe : les scènes de combat sont magnifiques malgré leur violence, très chorégraphiées. Autre point à noter : la BO de la série est incroyable ! Elle apporte une réelle intensité aux scènes dramatiques. Notamment le thème Burning Petals de 4bout, un excellent mélange entre musique actuelle et traditionnelle et la magnifique balade Yoamjae interpréter par Kwon Jin Ah.

Bref la série combine mystère, romance, tragédie : chaque mystère dévoilé ouvre la porte à d’autres, plus tragiques. J’ai vraiment eu un énorme coup de coeur pour ce drama original et bien ficellé.
Ma note : 10/10
Cher Hongrang (2025) réalisée par Kim Hong-Sun, avec Lee Jae-wook, Jo Bo-ah, Jung Gar-ram, Uhm Ji-won, etc. 11 épisodes à voir sur Netflix.

