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5 tips pour passer des vacances plus green

On commence peu à peu à bien intégrer comment être plus écoresponsable à la maison : éviter le plastique, utiliser des accessoires sur le long terme et éviter le jetable… Mais qu’en est-il en mode nomade ? Comment rester green en vacances ? Voici 5 astuces de mon partenaire The Trust Society qui partagera régulièrement des astuces avec toi sur mon blog ! J’espère que ça te plaira.

1- Utiliser des cosmétiques solides

Dans ma valise, j’ai : un déodorant, un savon, un shampoing, de temps en temps un démaquillant, et pourquoi pas une crème solaire. Quand nous voyageons, nous emportons souvent avec nous une grande trousse de toilette avec une multitude de flacons en plastique qui prennent beaucoup de place et ne sont pas de super cadeaux pour la planète.

Alors comme première étape pour cet été, on vous propose de passer à une trousse de toilette avec des cosmétiques solides. C’est hyper simple et l’avantage, c’est que vous pouvez y aller produit par produit. Shampoing, déodorant, savon démaquillant, ils ont tous leur version solide qui :

  • fonctionne tout aussi bien que leur alter ego liquide ;
  • a un format pratique, léger et compact – idéal en fait pour les voyages ;
  • vous coûtera moins cher – ça c’est la petite cerise sur le gâteau.

Il faut juste s’habituer, mais ça se fait sans trop de mal vous verrez.

2- Débrancher ses appareils électroniques

Un petit geste super simple, auquel on ne pense pas souvent, mais qui peut vraiment avoir d’énormes répercussions positives : débrancher ses appareils en veille. Box internet, lecteur DVD, chaîne stéréo, machines à laver, télévision, ordinateur, etc. Tous ces appareils ne sont pas utiles lorsque vous êtes absents de votre foyer.

Un appareil, même s’il est en veille consomme de l’énergie. Selon l’Ademe, si nous débranchions tous nos appareils en veille, l’énergie économisée correspondrait à la production d’un quart d’une centrale nucléaire ou à la consommation des villes de Lyon et Nice réunies.

Alors avant de partir en vacances, pensez à mettre vos appareils en mode avion.

3- Bouder les snacks de plage

Votre potentiel d’impact s’élève encore ! Le récent documentaire d’Arte sur l’élevage intensif en Europe permet de mieux comprendre le problème. Pour proposer des prix attractifs certains restaurants de plage sont contraints de s’approvisionner en œufs, viande, etc. ayant été collectés dans des conditions d’élevage très controversés.

Les solutions :

  • éviter tout ce qui paraît trop bon marché
  • cuisiner à la maison : une bonne salade de pâtes ou un sandwich avec des produits frais et locaux ça n’a pas de prix
  • ou pourquoi pas tenter une alimentation végétarienne cet été ?

4- Débrancher la climatisation

Ok, d’accord ! Quand il fait 35°C à l’ombre, c’est (plus que) tentant ! Mais les climatiseurs ont leur part d’ombre. Ils émettent des hydrofluorocarbures (ça fait des points au Scrabble) un gaz qui est parmi les plus polluants du monde. Il a un potentiel d’effet de serre près de 1 000 fois plus polluant que le CO2.

Dans une ville comme Paris, si tous les foyers utilisaient la climatisation en même temps, la température ambiante pourrait augmenter jusqu’à 2°C. C’est un cercle sans fin : en se refroidissant à court terme, on réchauffe notre ville à moyen et long terme. Si le sujet vous intéresse, rendez-vous ici.

En plus, des solutions simples existent : par exemple, un drap mouillé sur les fenêtres la nuit vous apportera de la fraîcheur. Et puis entre nous, on attrape tous froid avec la clim ?

5- Éviter l’avion

C’est le stade ultime si vous voulez avoir un gros impact cet été. Pour vous donner un ordre de grandeur, un aller-retour Paris-New-York équivaut en équivalent CO2 à la somme de toutes les habitudes précédemment citées.

Les alternatives pour ne pas prendre l’avion : le train, le bus ou encore le vélo sont des solutions qui auront un impact moins grand sur vos vacances. On le sait, ce n’est pas facile ! Yann Arthus Bertrand par exemple a arrêté l’avion à 78 ans et ce n’est pas à nous de vous dire de passer à l’enregistrement cet été ou pas.

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