Fausse couche, la necessité de parler
Les bobos,  Ma Life

La fausse couche : en parler…

Si tu me suis ici, tu sais que l’été 2016, je suis tombée malade. Ce que tu ne sais pas, parce que jusqu’ici je l’avais gardé pour moi, c’est qu’à ce moment-là, j’étais enceinte. La maladie ne m’a pas pris que ma rate. Elle nous a pris aussi ce bébé qu’on attendait depuis un moment. 

Je n’en n’ai pas parlé parce que…

En fait si, j’en ai parlé. Autour de moi. Souvent..  Juste pas ici. Et je me dis que j’aurais du. Parce que j’ai mis plus d’un an à m’en remettre. J’en parlais, à mes amies quand je les voyais. Car toutes connaissent mon désir d’enfant, et à chaque fois que la question venait sur le tapis : « Alors bébé 2 ? », j’avais envie de pleurer. Et je dois bien le dire, parfois, je pleurais.

J’ai appris que beaucoup de mes copines sont passées par là aussi. Elles ont su me parler, me réconforter. Elles savaient. Les mots ont calmé parfois les maux. 

J’ai appris par une interne qu’à partir de 35 ans, 1 grossesse sur 5 se finit par une fausse couche. J’ai halluciné. Combien de mamans, le coeur brisé, ont vu leur espoir s’envoler. Combien de petites flammes qui s’éteignent, dans un souffle. 

 

Le plus dur 

Du moment où tu fais le test de grossesse et qu’il est positif, au moment où tout bascule, en général celui où tu découvres ces pertes de sang semblables à des règles, tu te sens maman. Que cela dure une semaine, ou plus, tu as le temps d’intégrer, mentalement, que tu portes la vie en toi. Et la chute est brutale.

Et tu es là, aux urgences gynéco, les larmes dans la gorge, tes yeux prêts à exploser et tout autour de toi, ces femmes enceintes qui viennent à leur consultation. Les panneaux qui te renseignent pour une grossesse en pleine santé.

Et ce sang, qui coule, qui te rappelle que c’est fini, qui emporte avec lui ton espoir. Ces douleurs qui te ramènent sans cesse à ce que tu as perdu.

Et puis le temps passe. Ton corps va mieux, il cicatrise. Pas forcément ton coeur.

 

Mais malgré tout, j’avais ce poids

Je n’arrivais pas à dépasser cette fausse couche. J’avais l’impression qu’on m’avait ôté une partie de moi. Ce deuxième bébé que j’avais tant désiré. J’étais en colère. Contre mon corps, qui m’avait lâché. Contre la maladie qui m’avait pris ce trésor. Contre moi-même, qui n’avait pas su le garder, le protéger.

J’ai repris du poids. Comme si manger comblait ce vide en moi. Mais bien entendu, ça ne marche pas comme ça. Et j’ai continué à pleurer. Souvent. Trop. 

Je n’arrivais pas à dépasser cette émotion. Avec cette foutue impression que je ne pourrais pas être complète sans deux enfants. 

 

Et puis la rencontre

Un an après, je suis chez moi, sur le canapé à discuter avec mon amie Mélanie. Elle me parle de sa rupture. Et elle me demande comment je vais. J’éclate en sanglots. Je lui raconte. Elle me dit que ce n’est pas normal d’être encore si à fleur de peau un an après, qu’il faut que je parle à un pro, que je me fasse aider. Et là, elle me parle d’un spécialiste en hypnose humaniste.

Je pense à ce moment-là qu’elle a raison, que ma souffrance a trop duré. J’ai besoin qu’on m’aide. Alors je prends rendez-vous et je vais voir cet homme. IL est gentil, a une voix rassurante. La séance est éprouvante, je pleure beaucoup. Mais il se passe une chose incroyable ; j’arrive à dire au revoir à ce bébé que j’ai perdu. J’arrive à le laisser partir. Je lâche prise. 

Je n’oublierai jamais, ce bébé, qui fait partie de ma vie à jamais. Mais ce jour-là, je me suis libérée. De ma culpabilité. De ma peur. De mon chagrin. J’ai retrouvé l’espoir d’un autre bébé, un jour.

Aujourd’hui, je vis une seconde fausse couche, avec une grossesse extra-utérine. On vient de m’administrer un médicament, qui va m’empêcher de retenter le coup avant 6 mois. C’est très dur. J’ai l’impression que la vie, mon corps, ou que sais-je m’ôte le droit d’être mère. Mais je sais que ça aussi on le surmontera. Et je continue d’y croire.

Chacune sa façon de (sur)vivre

L’hypnose humaniste m’a aidée à surmonter ce deuil, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Mais ça ne fonctionne pas avec tout le monde. Chacun a ses propres façons de surmonter cette épreuve. 

  • Je t’invite à lire le blog de mon amie Sophie. Elle explique comment laisser s’envoler nos anges. Un article très émouvant. Moi je n’ai pas pu le faire, peut-être que ce sera différent pour toi ! 
  • Je vous livre aussi le témoignage de Zou Zoune : 

J’ai subi une fausse couche fin octobre 2005… Tout se passait tres Bien pour mapremière grossesse, bébé était voulu et attendu. A la première écho pour vérifier que tout se passe bien, on a entendu le petit coeur de bébé et ce jour-là on se dit que « oui on va être parents ! »  Déjà quand le test de grossesse est positif on se sent maman… Mais la ce petit coeur qui bat 💗 ! La joie et on se projette ! Le cap des 2 mois arrive, tout va bien, j les nausées continuent, je suis fatiguée mais heureuse ! On commence de tous petits achats (quelques pyjamas et des chaussettes). Et puis vient le jour de l’écho des 3 mois et là, le ciel nous tombe sur la tête avec la phrase glaciale de ce gynéco inhumain  » le coeur s est arrêté de battre, ça arrive lors des premières grossesses ». Il est sorti, nous laissant seuls. L’horreur. Mon bébé, notre bébé est déjà parti.
Puis il revient parler de la suite : soit le fœtus sort tout seul, soit il y aura un curetage… En attendant, j’ai du prendre du cytotec plusieurs jours avec l’attente, interminable à prendre cet horreur de médoc qui en plus de la douleur morale nous donne une mega douleur physique…
Ce bébé, je le sentais, il ne partirait pas car je ne voulais pas… Je voulais le garder encore ….
Et vient le jour du curetage : heureusement une super infirmière a été très présente toute la journée, gentille et très proche de moi ! Je suis sortie de l’intervention le ventre vite et le coeur en totale souffrance. Devoir reprendre la pilule fut l horreur ! Et ce manque ! Voir les copines  qui tombaient enceinte mais pas moi. J’ai déprimée, me raccrochant au boulot et à mon chéri ! Et autour de moi, toujours cette phrase atroce :  » tu es jeune tu en auras d autres .. » Ce qui m’a aidée ? Je suis allé voir une homéopathe qui était mieux qu’un psy ! Elle m’a fait beaucoup parler ! J’ai eu aussi de super collègues au boulot qui m’ont soutenue…

En juillet 2006 le petit miracle, je suis enceinte ! J’ai change de gynéco, pour un plus  humain ! A l’écho des 3 mois, j’étais en stress mais ce coup-ci mon bébé était bien vivant : un garçon ! Aujourd’hui ce bébé a 10 ans et demie et il est plein de vie ! Son petit frère de 8 ans et demie et ils ontmêmeune petite sœur de 5 ans ! Et à l’aube de mes 40 ans, j’ai comme une envie d’en faire un petit dernier… mais je pense que ça restera peut être qu’une envie ! 

 

Si vous souhaitez voir votre témoignage ici, n’hésitez pas à me le mettre en commentaire, ou à l’envoyer par le formulaire de contact ou ma page Facebook. Je suis persuadée que parler, et mettre des mots dessus aide ! 

28 commentaires

  • snoops de tours

    bon courage a toi pour cette nouvelle epreuve
    j’ai toujours pleure mes bb jamais nés, et j’ai toujours dit autour de moi de ne pas s’empecher de les pleurer
    effectivement, des le test de grossesse on se sent maman, et c un dechirement de le perdre
    ma derniere fc date d’il y a tout juste 2ans : pas d’activite cardiaque, mais je n’arrivais pas a le laisser partir, jusqu’au jour ou l’interne m’a dit « il n’y a plus d’espoir », la nuit meme je le perdais, mon cerveau avait enregistré l’information et mon corps l’a ecoute
    j’ai la chance d’avoir mes 2 loulous, et je reverais d’un 3eme, mais je commence tout doucement a en faire mon deuil, je suis a 4 fc et 1 geu, mon corps et ma tete sont fatigués de tout ca
    <3

    • Olive Banane & Pastèque

      Merci Snoops… je comprends : quand le parcours devient une épreuve à chaque pas, c’est dur de garder espoir. Mais si on n’y croit plus, c’est une petite étoile qui s’éteint non ?

      • snoops

        c surtout que je suis passée par la PMA pour les 2, donc les traitements + les fc, m’ont vraiment usée
        mais en meme temps, ne prenant aucun contraceptif, un miracle peut toujours arriver ^^
        si tu as besoin de parler de te GEU, n’hésite pas

  • Kid Friendly

    Ma belle… Je ne connaissais pas l’hypnose humaniste (si je cite bien). Moi ce qui m’a aidé c’est de retomber enceinte. Même si ça a tout changé et je n’ai plus vécu aucune de mes 3 grossesses avec la légèreté et l’insouciance de la première (jusqu’à ce qu’on sache qu’elle s’était arrêtée). Même s’il est resté une petite blessure. Mais je ne changerais rien à l’histoire car sinon SweetPrincess ne serait pas là…
    J’espère qu’un autre petit bébé viendra vite s’installer et ce sera le meilleur remède à tout ça…

  • Ma vie de maman severine wuillemier

    Ohh je suis désolée pour toi pour ces fausses couches… Ici ma dernière grossesse a 36 ans… J’ai eu peur de a cette éventualité… À ce ça soit long à venir cette grossesse… Et ça a été si rapide et en plus deux bébé… J’espère que tu auras ce bébé tant desirer

  • elise

    J’ai fait une fausse couche il y a 3 ans et cela reste je pense un des traumatismes les plus violents que j’ai connu. Ton article m’a ému, il m’a rappelé cet épisode douleureux. Depuis je me suis séparée, je suis retombée amoureuse…et la …je suis retombée enceinte et j’attends une fille pour avril, mon coeur est plein de joie mais il reste toujours cette cicatrice et je crois qu’elle restera a vie. C’est bien et courageux d’en parler. L’espoir renait, tient bon derriere les nuages il y a toujours ce ciel bleu.

  • Fred Ouistiti

    Je ne connais pas cette situation mais je l’ai redoutée car j’avais 36 et 39 ans pour mes grossesses.
    J’espère que la fin 2018 ou debut 2019 t’apportera ce bonheur que tu mérites tant.
    Si tu as besoin, n’hésite pas ❤️

  • Evelyne Untibebe

    J’étais à mille lieux d’imaginer tout ça… Toi qui es toujours si souriante et pleine d’énergie… même l’année passée, malgré tes problèmes de rate, tu semblait garder la pêche. Garder les choses pour soi, ce n’est vraiment pas la bonne solution. On parle peu de la fausse couche et sincèrement je pense qu’il est important d’en parler. Il ne faut pas que ce sujet reste tabou. C’est une épreuve. Tu le sais, je ne te l’apprends pas.

    Je t’embrasse FORT FORT FORT !!!

  • Une mummy

    La fausse couche, hélas, ca me parle… j’en compte 4 à mon actif. Trois avant d’avoir miraculeusement ma fille, une autre depuis. La joie suivie du sang qui coule, je ne connais que trop bien… j’ai connu l’attente effondrée aux urgences gynéco à côté des ventes ronds, le dédain des médecins, l’indifférence d’un monde qui tend à considérer que ce n’est finalement qu’un tas de cellules, hein. J’en ai souffert, surtout la première, car on ne s’y attend pas. Comme toi, j’ai eu un mal fou à dire adieu à mon bébé, mais je l’ai fait, apres plusieurs mois. Étrangement, je suis retombée enceinte neuf mois pile après cette grossesse inachevée. Mais nouvelle fausse couche qui m’a mise très en colère. J’ai culpabilisé d’être incapable de porter la vie, alors que tant de femmes y parviennent sans difficulté. Je me suis haie, jai haï aussi toutes celles qui y arrivaient. Il m’a fallu onze mois pour redémarrer une grossesse qui a fini dans le sang encore plus vite. Cette nouvelle fausse couche m’a détachée de moi-même, je suis devenue froide et indifférente, j’ai renoncé à l’espoir d’être mère un jour, je me suis plongée à fond dans le travail pour ne pas y penser. Une ombre de malheur me suivait partout, je n’étais moi-même plus qu’une ombre… Cinq mois plus tard, nouvelle grossesse et, va savoir pourquoi, elle a tenu. Je vois ma fille comme une warrior, un vrai miracle de la nature. Elle m’a redonné confiance en la vie, elle m’a appris à croire au bonheur, elle m’a montré qu’en fait, je suis une femme normale mais qui a une sacrée malchance (ce que je savais déjà). J’ai porté ma fille 8 mois et demi, ai accouché en 4 heures dont seulement une de douleur, pas de péridurale. La naissance de ma fille a mis fin à ce que je vivais comme une malédiction. Je l’avais attendue 28 longs mois, ponctués par trois fausses couches. En novembre dernier, grossesse surprise, qui semblait en plus commencer bien. Et en fait non, quatrième fausse couche. Sauf que là, je sais que la roue peut tourner, que je suis capable comme une autre d’y arriver. Et puis, ma fille est là, et ca, ca vaut tout l’or du monde. Alors j’ai vite tourné la page et me dis que bébé 2 viendra si et quand il le voudra. Ma fille me donne la force que je n’avais plus. Je t’envoie mes pensées pour cette nouvelle épreuve, Ca reste toujours difficile, peu importe les circonstances.

    • Olive Banane & Pastèque

      je le connais bien ce sentiment d’être incapable de porter la vie… Pourtant je l’ai déjà portée… Mais c’est ca qui est dur aussi, dans mon cas : me demander pourquoi ça ne veut plus… Qu’est ce que j’ai fait pour… tout en sachant que c’est la vie, c’est comme ca… Biz à ta warrior 🙂

  • Marine

    Ma soeur vient de m’envoyer le lien de ton article parce que je crois qu’elle s’inquiète pour moi…
    après presque 15 mois d’arrêt de pilule, 1 GEU et 1 FC et un mari souvent absent, j’attend toujours de connaître « la joie d’être maman pour la 1ere fois »… toutes mes copines sont enceintes ou sont mamans et je pense que j’ai entendu toutes les phrases banales que l’on peut entendre en 1 an (de la part des soignants, des bien pensants, de mes proches !!) mais c’est toujours aussi dur !

    Ce qui m’a la plus aidé c’est l’acupuncture par une sage femme, grâce à elle j’arrive à parler et à relativiser, je n’ai que 30 ans dans 7 jours après tout ! J’ai aussi commencé la réflexologie plantaire… l’hypnose est envisagée par la suite !
    Maintenant, je me consacre à l’organisation de mes vacances de l’été prochain, loin, très loin…pour déconnecter et penser à autre chose…

    Je te souhaite bonne route ! Et merci pour ton article

    • Olive Banane & Pastèque

      L’acupuncture m’avait aidée aussi !
      On m’a dit « mais au moins tu as déjà une fille »… alors oui, j’ai déjà une fille mais je ne peux pas lutter contre ce que mes tripes me disent, comme si je ne serai jamais complète si je n’ai pas deux enfants. C’est idiot, c’est comme ca. Mais c’est vrai que je savoure depuis chaque minute avec elle, je m’accroche à son amour. En espérant qu’elle ne le capte pas trop. Je te souhaite de vivre cet amour maternel prochainement ! Gardons espoir !

  • Cécile lebrun

    Je suis désolée d’apprendre pour tes fausses couches. … j’en ai subit 4 (2005/2014/avril 2016/décembre 2016) la première je ne savais pas que j’étais enceinte donc je l’ai 《mieux》 vécue, la deuxième ça faisait 1 mois qu’on était ensemble avec mon nouveau chéri on a pris la décision de ne pas le garder et la nature a décidé de faire le sale boulot a ma place …. J’ai mis pas mal de temps à m’en remettre je culpabiliser d’avoir voulu avorter et jai pris ça pour une punition (idiot avec le recul car l’issue était la meme) a aucun moment je n’ai imaginé que ça ne serait pas un acte isolé pour me punir mais bien le début d’une longue série.. … On s’est laissé le temps de profiter de notre amour et de s’installer avec mes enfants, mon homme voulait un enfant mais pas tout de suite (il a 9 ans de moins que moi) . Avril 2016 nouvelle maison nouvelle fausse couche le moral en prend un coup , les questions commencent à se poser mais avant 3fc aucun examen ! 31 décembre 2016 après avoir annoncé cette nouvelle grossesse a noël les pertes et les douleurs arrivent je sais qu’il n’y a pas d’espoir. … celle là a été la plus difficile à surmonter car mon homme a commencer à culpabiliser 《et si j’avais été prêt avant on aurait pas de soucis》 ben oui a presque 37 ans le temps n’était pas de mon côté. …jai eu la chance de tomber sur un super gygy qui ne m’a pas jugé ni sur mon âge ni sur mon poids …on a commencé tous les examens (spermogramme /caryotype /echo) et le verdict tombé ovulation de mauvaise qualité pour moi (OPK) et peu de spermatozoïdes typiques pour mon homme (merci la varicelle ou la rougeole qu’il a chopé a 22 ans ) le gygy est rassurant ça peut fonctionner naturellement mais ça sera long il nous propose donc une fiv au vue de mon âge et de mon impatience. … pas avant septembre (on est en mai) pas grave on attendra…. 15j après la pma nous apelle pour fixer le rdv au 20 juillet on est heureux et on décide de profiter pour se retrouver on laisse tomber les courbes de température les tests d’ovulation, les médoc… 18juin, fête des pères, la veille j’ai pleuré d’être incapable de donner un enfant à mon chéri, jour présume de mes règles et…..rien! Même pas un pauvre petit syndrome prémenstruel ! Il me reste un test qui traîne allez je le fais histoire de les attendre sereinement. Et bim une deuxieme ligne très pâle apparaît je n’y crois pas !! Je vais réveiller mon amoureux en lui souhaitant une bonne fête. ..il ne comprend pas. …il voit le test et là douche froide il est content mais ne veut pas se réjouir trop vite …. les 3fc qu’on a vécu nous ont volés ce moment de bonheur et l’insouciance qu’il y a derrière ces 2 lignes annonçant un bonheur a venir ….on ne se projette pas on attend ….les saignements apparaissent. …encore. … 3 tours aux urgences entre 6sa et 12sa pour me dire à chaque fois que je suis en train de perdre mon bébé malgré le coeur quo bat a l’écran. …par chance mon gygy me fait des échos toutes les semaines et mon bébé va bien! Un placenta trop bas voilà la raison de mes saignements ! Ma fille devrait voir le jour d’ici 3 semaines ce fût après ça une grossesse normale voir au top (aucun désagrément jusqu’au 8eme mois ) mais psychologiquement j’ai eu du mal a me projeter et même encore maintenant . Je ne serais sereine que lorsque je l’aurais dans mes bras et que tout ça sera derrière Nous!! Les fausses couches ont mis notre couple a l’épreuve mais on a tenu bon ! Courage je suis sûre que bientôt tu vivra ce bonheur à nouveau ne jamais perdre espoir.

  • G.

    Coucou,
    Que dire. Il n’y a que peu de mots qu’on peut entendre quand on le vit et même après.
    Je suis passée par ces moments difficiles entre septembre et décembre 2017. Fausse couche annoncée, puis on m’a dit qu’en fait non, pas de fausse couche ! Pour au final voir quand même la fausse couche débarquée.
    Puis le complications, le traitement médical, l’hémorragie, les pompiers, les visites aux urgences à 5 ou 6 reprises.
    Les complications se sont officiellement terminées deux jours après Noël. Désormais, j’essaie de me remettre.

    Je te souhaite que ça vienne très vite. Le meilleur ! Rien que le meilleur !
    Tu me reconnaîtras à l’adresse email.
    Toutes mes pensées sont pour toi depuis que j’ai vu le titre de ce billet et le post Instagram qui m’a serré le coeur, tant je ressens la particularité de ces instants, quand on franchit le pas des urgences Gynéco.

  • Maman Pavlova

    Parcour PMA et fausse couche avant mon bébé ici … Je n’en ai parlé a personne avant d’avoir ma fille, je n’avais pas le courage, des reflexions ce n’est rien, tu est bien chochote ect… Bref, des trucs a te filer la gerbe.

    J’ai aussi fait de l’hypnose et bordel en plus de m’aider a tomber enceinte de mon bébé ca ma guerit de ce vide terrible, d’accepter…
    Plein de courage , si tu veux en parler avec plaisir j’ai pas mal d’article qui traite du sujet sur mon blog

  • Stéphanie Zébulon

    Coucou ma belle …
    Je pense fort à toi et n’ose imaginer cette douleur intense . C’est bien que tu aies trouvé la solution de l’hypnose pour apaiser ton mal-être.
    En attendant ce 2ème enfant, prend bien soin de toi
    Plein de bisous

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