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3 raisons de regarder Glow sur Netflix

Une série sur une émission de catch au féminin, complètement déjantée, sur fond de Bande son des années 80… Comment ne pas aimer ?

Le pitch

Ruth, une actrice en mal de rôle se présente à un casting qui recherche des « femmes pas conventionnelles » qui s’avère en fait être une audition pour une émission de catch féminin pour la télévision : GLOW (the Gorgeous Ladies Of Wreastling). Vu qu’il ne lui reste plus que 83$ sur son compte, elle fait tout pour être prise et se retrouve embarquée dans une aventure un peu hors du commun, avec une dizaine d’autres femmes plus déjantées les unes que les autres, un réalisateur sous cocaïne et un producteur un peu trop exalté et au brushing douteux 😉

La bande-annonce de Glow Vostfr

Écouter ma chronique de Glow sur France Bleu Touraine

3 (bonnes) raisons de regarder Glow

Ce qu’il faut savoir, c’est que l’émission GLOW a réellement existé, même si la série scénarise l’histoire des personnages. Mais la série à fond dans les années 80 (justaucorps flashys, veste à épaulettes, bande son bowiesque, et magnétoscope à la ramasse) se base surtout sur trois grands axes de narration :

1. Le monde jubilatoire du catch

Forcément, les filles engagées n’y connaissent rien en catch, à part l’une d’entre elle, dont le père et les frères sont des pros. Elle va donc les aider à comprendre l’essence de ce sport et comment être crédibles sur le ring.

La révélation majeure de la première saison : quand les filles comprennent que le catch, finalement, ce n’est rien d’autre qu’un gros soap opera ! Elles vont alors scénariser le show, en jouant des personnages plus que caricaturaux (Liberty Bell, la patriote américaine, Zoya la russe destructrice, Fortune Cookie, Machu Pichu, She Wolf…) et tout déchirer !

2. L’empowerment au féminin

Si elles incarnent sur le ring des personnages fictifs, les filles vont, contre toute attente, se libérer et se réveler. Le côté sororité est vraiment fortement appuyé dans la série. On comprend vite que Ruth, le personnage central de l’histoire, n’est pas la seule à trainer des bagages. Et que si elles en sont arrivées là, à faire ce casting de la dernière chance, c’est aussi parce que chacune a un vécu fort et particulier. Et la série amène ça en douceur, sans nous jeter du trauma à la tête. Surtout, elle montre la difficulté d’être prise au sérieux, quand tu es une femme dans un monde d’homme.

3. L’évolution des personnages

Et notamment de Ruth, qu’on prend plaisir à voir évoluer, tout au long des saisons. Interprétée par Alison Brie qu’on a déjà vu dans Community, qui il faut bien l’avouer, fait un peu pitié dans la première saison, tant elle est paumée, et se laisse marcher dessus par les autres.

Que ce soit par Debbie, la star du show qui s’avère être son ex-meilleure amie (il faut dire que Ruth a couché avec son mari dans un… en fait deux moments d’égarement !). Ruth tente tout pour se faire pardonner, mais elle va ramer sévère.

Ou avec Sam, le réalisateur, qu’elle cherche en vain à impressionner avec ses talents de comédienne.

C’est là tout le talent de la série Glow : dépeindre des personnages forts, auxquels on arrive à s’identifier, alors qu’ils sont à mille lieux de notre quotidien, et faire qu’on s’y attache, profondément. Un cocktail réussi entre action, drama et rires !

GLOW – 3 saisons – à voir sur Netflix.

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