La rentrée 2017 de crevette : nouvelle école, nouvelle ville
Crevette,  L'école

La rentrée 2017 de Crevette

Ça y’est, la rentrée est passée.

J’avais pas mal d’appréhension, parce que ça faisait beaucoup de changements pour Crevette : déménagement oblige, elle a changé : de ville, de maison, d’école… et forcément encore de copines. D’autant que l’an dernier, on l’avait déjà changé de maternelle, pour une plus adaptée.
Et en parlant d’adaptation, elle n’avait eu aucun problème alors je croisais les doigts.

Jeudi de la semaine dernière, on avait été l’inscrire.

On a su en juillet où on allait habiter, et malheureusement, l’école était déjà fermée. On a du attendre le retour de la directrice et prendre un RDV au dernier moment, donc. Elle avait entr’aperçu les lieux (la cour, la salle de gym…) mais pas  plus : c’était le grand ménage et elle n’a pas pu voir sa classe. Elle a malgré tout appris que sa maîtresse s’appelait Mélanie. Et qu’elle aurait 27 petits copains de classe. Point. De voir les lieux, je pense que ça l’a rassurée. Cela devenait concret, surtout.

La veille, elle s’est bien endormie. Elle a juste dit un petit « J’ai pas trop envie d’aller à l’’école Maman »
– Normal ma chérie, après deux mois de vacances, tu n’as plus l’habitude. Mais là tu vas découvrir des choses hyper sympas, et je suis sûre que tu feras de belles rencontres.
Tu la sens la mère qui s’auto-rassure ?

Le jour J, elle était pleine d’entrain au petit déjà.

Un peu moins sur le chemin. Pourtant l’homme avait droit à 2 heures de « rentrée scolaire » du coup il était avec nous. On a fait la route tous les trois. Je crois que c’est Papa qui était le plus stressé. Moi, bizarrement, je me sentais zen. On est arrivé un peu en avance, Crevette voulait juste rentrer. Et puis les gens se sont amassés. Ils se connaissaient quasiment tous. Il en faut un peu plus pour m’impressionner, mais j’ai mesuré le chemin à parcourir. Personne ne nous a parlé. Nous non plus à vrai dire, on n’avait pas envie de sociabiliser. Pas encore. Rester encore un peu dans notre bulle.

Et les portes se sont ouvertes.

On a vu le nom de la maîtresse sur la liste à l’entrée. On a été au fond e la cour, on a monté l’escalier. En haut, première nouveauté : l’entrée en classe est très codifiée. Tu met le manteau et le sac sous ton one, et tu fais la queue avec tes parents pour entrer dans la classe. La maitresse accueille chaque enfant et parent en le saluant. Par ordre d’arrivée. Et surtout, dur pour nous qui avons ce rituel depuis deux ans, les parents ne sont pas vraiment autorisés dans la classe. Adieu le moment privilégié du matin. Adieu le livre rituel.
Seul autorisé, le gros câlin pour se dire au revoir. Et oui ma vieille, t’es en grande section maintenant. Tu vas en chier.

Bref, un peu déboussolés, on s’est serrés fort. Comme c’était la rentrée, on a eu exceptionnellement le droit d’entrer voir la classe. Crevette a pris son prénom, l’a déposé comme demandé par la maitresse dans une petite boite avec le symbole Fille pour les présents (L’homme a trouvé ça un peu too much les boites fille et garçon….) et voila. Bye.

On est partis.

Dehors, elle nous a fait coucou à la fenêtre et ça y’est, on s’est retrouvés comme deux cons désoeuvrés dans la cour. Voilà, maintenant, je ne l’emmenerai plus à l’école, je ferai le fameux « Dépôt minute » de la gare. En fait, je vais te dire un secret : je crois que la rentrée, c’est aussi (plus ?) dur pour les parents que pour les enfants.

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