Le quotidien

Je suis Alain Delon

(Déjà, vous remarquerez que j’ai pas pris la photo la plus laide de lui ;-p)

 

Alors je vous explique. Depuis quelques temps, je me rends que lorsque je suis avec ma fille, je n’arrête pas de parler de moi à la troisième personne. 

Genre : « Tu sais Crevette, Maman aussi préfèrerait rentrer au chaud plutôt que de se taper les courses… », ou encore : « Maman est crevée ce soir, n’est-ce pas que tu vas être un petit chou adorable comme tu sais si bien… Non repose cette tasse… Non pas par terre… Noooooon »

 

En fait, c’est dans la rue que je m’en suis aperçue l’autre jour, quand un homme m’a croisée en me regardant bizarrement. Genre « Tu parles toute seule ma vieille » (alors que vous comme moi, on sait parfaitement que je suis jeune et fraîche comme la rose). Seule avec elle, je ne m’en étais pas franchement rendue compte (ou je me l’étais pas avoué).

 

J’ai cherché à savoir un peu pourquoi je fais ça. Et je me suis rendue compte qu’au final, lors des 3/4 de ces conversations à la troisième personne, ce n’est pas à ma fille que je m’adresse, mais à moi-même. Un peu comme si j’avais ce besoin farouche de parler tout haut et que grâce à ma fille, je me le permets sous couvert de parlotte maternelle. Sioux.

 

Vous parlez à la troisième personne vous avec bébé ? 🙂

 

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