Pour bébé

A la recherche de la crèche perdue

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Une des nombreuses étapes du parcours du combattant « Parents en devenir », c’est la recherche de la crèche ! Déjà tu apprends vite qu’il y a peu de places pour les nouveaux-nés (« le mieux la première année c’est qu’ils restent avec leur maman »…. on dirait pas non !)

Ce qui fait que j’avais entendu des histoires plus mirobolantes les unes que les autres de la part de mes copines comprenant :

* lettres envoyées toutes les semaines à la crèche,

* scandale dans le bureau du maire,

* et pleurs à genoux en mode supplication

(bon, là, j’exagère)

(à peine).

Déjà pendant la grossesse

On a commencé par se renseigner auprès de la mairie… La personne qui nous a reçus n’a pas été d’excellents conseils il faut bien l’avouer. Elle nous avait dit de ne surtout pas nous inscrire pour les crèches avant le 6ème mois de grossesse révolu (voire le 7ème mois) et que de toutes façons, il ne fallait jamais contacter nous-même les crèches collectives car l’inscription via la mairie était largement suffisante. Mais par contre que comme on avait peu de chances d’avoir une place dans les susdites crèches, il fallait commencer dès à présent à prier le Dieu Crèches associatives. Autant dire que ça nous avait bien rassurés. Surtout que nous, celle qui nous faisait rêver c’était la creche familiale : Crevette chez une assistante maternelle qui l’emmene un jour par semaine à la crèche. Ideal pour nous ! « Encore moins de places ! » c’est ballot.

Comme la mairie organise des réunions avec les crèches collectives, on a quand même été voir les deux qui nous concernaient, environ au 7ème mois de grossesse. Là, elles nous ont bien fait comprendre que la commission d’attribution des places se tenait fin mai (et bon Crevette naissant en Juin, c’était un peu mort pour cette session-là) et surtout on s’est fait engueuler : « Pourquoi vous ne nous avez pas contacté avant ? » Quand tu réponds « Ben c’est la dame de la mairie qui nous a dit que… » t’es un peu regardé de travers. Genre tu pipoterais pas ta race toi ? Par contre, on nous a expliqué qu’il y avait une sous-commission en septembre. Qui attribuait les quelques miettes de places restantes. Du coup, on avait encore un peu d’espoir. 

Et comme on avait lancé la machine à coup de lettres aux crèches (conseillé dans le 10ème une lettre tous les deux mois à base de « on travaille tous les deux et on n’a personne pour nous aider sur Paris » <– true story)… Bref, on s’est laissé porter par le mouvement et l’espoir. Attention, chaque directrice de crèche a ses habitudes : l’une nous a dit qu’elle ne supportait pas les nombreuses lettres (« Tout ce papier c’est pas bon pour la planète »), une autre ne voulait absolument pas qu’on appelle « J’ai pas que ça à faire que de répondre à tous les parents au téléphone » et d’autres ne passent que par le net. Bref, renseignez-vous 😉

Mais aussi après l’accouchement

Il faut relancer, encore et encore… Une fois Crevette née, on a dû envoyer à toutes les crèches potentielles (associatives comme collectives) une copie de l’acte de naissance de la puce, avec une nouvelle lettre pleine d’amour (« Mais prenez-nous boudiou ! »). Et là, petit à petit on a collecté les refus. Du « Recontatez-nous en janvier 2013 » à « Vous etes sur liste d’attente, mais bon y’a plein de monde devant vous »… Tu commences à te résigner.

Là, une puéricultrice m’a donné LE bon conseil : prendre rendez-vous avec la chargée de la petite enfance de la mairie (siègeant à la commission). Qui a été charmante, me donnant des conseils et comme on avait bien papoté; j’ai eu droit à sa carte pour que l’appeller debut octobre et etre fixée après la commission. Me conseillant tout de même de ne pas prendre d’ici là d’assistante maternelle car le temps que Crevette s’adapte à elle, si on avait une place, il faudrait qu’elle se réadapte à un autre rythme. Mode #culpabilite ON. Bon à savoir : vous avez une periode d’essai avec une assistante maternelle comme pour tout emploi donc si vous n’avez pas le luxe d’attendre chez vous avec bébé, ca peut aider… (ouh c’est mal)

On s’est donc tourné vers le pôle AssMat 🙂 Vous avez certainement un RAM (Réseau des Assistantes Maternelles) dans votre ville : ils organisent des réunions d’infos, allez-y, c’est une mine d’infos. J’en suis notamment repartie avec une liste de 50 noms d’AssMat de mon quartier à contacter, pour entretien d’embauche. On attendait juste que la commission soit passée – et avoir notre NON – pour se lancer. En draguant aussi des haltes garderies pour gagner quelques après-midi de liberté !

Et puis soudain

Une halte garderie nous contacte pour nous dire qu’on pourrait profiter de l’accueil pour fin octobre ! O joie ! Avant de fixer le RDV avec la directrice je me dis « c’est pas début octobre, je vais quand meme appeler Madame Petite Enfance de la mairie, on sait jamais ». Je tombe sur une secrétaire : « Elle est en réunion elle vous rappelle la semaine prochaine ». 1 heure après, elle m’appelait. Elle sortait de la commission. Et v’là t’y pô que Crevette avait sa place à la Creche familale. ^^

Je ne saurai jamais si mes lettres ont joué (dans la dernière, en craquage total, je leur ai dit qu’avoir ma fille dans leur creche serait une chance pour eux tellement elle est merveilleuse), ou le fait d’avoir rencontré tout le monde… Mais voila, on l’a eue cette place. J’ai dû être nonne dans une vie précédente. Ou sainte. Ou De Gaulle.

Conseil du jour : Déjà, essayez d’accoucher avant la bonne commission (quoi ???) 😉 et sinon lâchez rien, et gardez espoir !

6 commentaires

  • Ellie

    Alala j’aurais pas aimé être à ta place…

    Déjà que pour trouver un stage en crèche je prie Dieu tous les soirs, alors pour trouver une place à son enfant… je n’ose imaginer ! (mais ton article m’en a donné une idée ;))

  • Loupy

    Pfff ça me rend dingue franchement. Nous au 3e mois de grossesse, je me suis pointée à la mairie et là on m’a gentiment dit qu’il aurait fallu que je prenne contact avec les crèche AVANT de
    tomber enceinte. Mouahaha. C’te blague. Puis la même gentille dame nous a tout simplement dit « pas la peine d’espérer une place avant la 1ere année de toute manière, vu les listes d’attente ». OK.
    Tout va bien. Puisque c’est comme ça je vais me ruiner avec une AssMat’ et puis voilà. … C’est exactement ce qui s’est passé d’ailleurs, puis finalement, j’essaye de faire contre mauvaise
    fortune bon coeur « certes ça me ruine, mais bon, au moins il y a vraiment qqn avec elle tout le temps etc » 😉

    • Olive

      oui c’est pour ca qu’on est supers contents que ca soit la crèche familiale 🙂 puisque la semaine elle est chez une AssMat mais passe un jour à la crèche (juste le temps de choper les bronchites
      des autres quoi 😉 

  • Oelita

    Sur mes 5 enfants, j’ai eu une seule place en crèche (pour le 3ème), et c’était en crèche familiale, que je trouve aussi excellent comme système ! cool pour vous d’avoir eu cette place-là !

    Les autres ont donc été chez des assistantes maternelles (que j’ai toujours trouvées sans trop de problèmes), et finalement je pense que ça nous correspondait mieux. Des crèches collectives, avec
    leurs règles et leurs horaires rigides (tout le monde pareil), ça m’aurait un peu gonflée je crois. J’aime le côté « artisanal » de la nounou 🙂
    A noter que les nounous de mes 4ème et 5ème enfant allaient chaque semaine avec les petits à des activités spéciales assmat à la PMI, et qu’au final, c’était donc pas si éloigné que ça de la
    crèche familiale !

    Un gros avantage de la crèche familiale sur l’assmat seule, c’est qu’ils s’occupent des remplacements en cas d’indisponibilité de la nounou. 

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